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Sans rancune

C’est le 8 mars toute l’année !

today14 mars 2024

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    C’est le 8 mars toute l’année ! Radio d'ici


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– Nos pères, nos frères, nos amis : dans la tête des hommes violents, de Mathieu Palain (livre, essai):


Un livre du journaliste Mathieu Palain qui a enquêté sur les groupes de parole pour conjoint.e.s violent.e.s. Des espaces où sont envoyés des personnes condamnées pour violences conjugales (des hommes pour la plupart) et où transparaissent de nombreux enjeux (la virilité stéréotypée, la possessivité amoureuse, etc) qui installent les rouages de l’emprise et de la violence. Les hommes violents ne sont pas des monstres, on tombe souvent des nues quand on découvre les accès de violence machiste extrême et récurrente dont sont capables autour de nous nos pères, nos frères, nos amis.


– Les Orageuses, de Marcia Burnier (livre, fiction) :


Une histoire de vengeance et de sororité. Un groupe de copines que réunit le fait de partager les traumatismes de viols subis dans des contextes différents, mais avec des conséquences similaires de rages et d’angoisses. Un livre qui déconstruit l’imaginaire autour du viol : les lieux, les auteurs, les conséquences sur les victimes et leur réaction possible. Sans dire que c’est la meilleure solution, les formes de vengeances choisies et organisées par ce groupe de copines a au moins un effet salvateur pour toutes, là où la justice judiciaire n’est presque jamais capable d’offrir reconnaissance et réparation.


Le mari de mon frère  de Gengoroh Tagam (livre, manga) :


Yaichi vit avec sa fille Kana et voit débarquer chez lui Mike, un canadien qui n’est autre que le mari de son frère jumeau décédé. Il ne sait pas comment l’accueillir, se questionne à ce qu’il doit raconter à sa fille. Yaichi se retrouve confronté à la réalité de l’homophobie intégré, à son ignorance sur la vie de son frère et reçoit des jolies leçons de tolérance de la part de sa fille qui elle est spontanée et naturellement heureuse d’avoir un oncle.

Un manga, d’une grande douceur, avec un sujet bien senti et des petites explications simples sur la communauté LGBTQA+,à mettre en toutes les mains afin de comprendre d’aborder et de parler tranquillement d’homosexualité, de ce qui fait famille, d’amour et de respect.


– Bottoms d’Emma Seligman (série)


Deux meilleures amies impopulaires, PJ et Josie, créent un club de combat au lycée pour rencontrer des filles et perdre leur virginité. Elles se retrouvent vite dépassés lorsque les étudiants les plus populaires commencent à se battre au nom de la légitime défense. Alors ce film est amas de conneries, de sexe, de popularité, de féminisme, d’amitié. C’est queer, c’est drôle, c’est décalé et d’une légèreté déconcertante. Avec les codes et clichés des séries pour ados américaines, avec les pompons girls, le foot etc…, mais tout est du 3 ème degré, un délice bien débile à regarder avec vos copaines, du pop- corn, et des chamallows !


– HLM pussy, de Nora El Hourch (film, fiction) :


Un film incroyablement génial, féministe et intersectionnel, sororal et positiviste, hyper bien joué par des comédiennes qui ont vraiment l’âge de leurs personnages : trois lycéennes qui vont devoir réagir aux agressions subies par l’une d’elles, et c’est pas toujours facile de rester copines dans ce monde violent pour les meufs!


Et aussi… :


– Chapeau bas à Judith Godrèche, et à son discours prononcé pendant les Césars dénonçant le silence entourant les violences sexuelles et sexistes dans le milieu du cinéma français.

discours prononcé pendant les Césars

– Liberté d’avorter dans la constitution française :

La loi proposée par Mélanie Vogel, dont nous retiendrons le nom plutôt que celui de Macron, inscrit dans la Constitution la liberté de de recourir à l’interruption volontaire de grossesse (IVG).

Notons toutefois que la loi inscrite parle de « liberté » et non de « droit », comme cela avait d’abord été proposé – puis modifié- ce qui n’implique pas l’Etat de la même façon. Alors oui, nous avons dorénavant la liberté incontestable d’avorter, mais l’assurance qu’il y aura des médecins et des sage femmes pour y avoir recours n’est pas garantie… Et le constat des soignant.e.s à ce sujet est alarmant : on manque de personnel et de moyens.

– On vous recommande à fond d’aller jeter un œil à Sorociné, un super site qui allie critique cinéma et féminisme 🙂

Sorociné

Playlist:


Dam – Jasadikhom, Your body of theirs

Zaho de Zagazan – La symphonie des éclairs

Bebe – Malo


Crédits :


Fond musical du générique : Caterina Barbieri – At your Gamut 

Illustration : Barbara Regina Dietzsch (1706 – 1783)


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