Hadria Gharib, Albelhamid Gharib et Marie-thérèse Polette Béatrice Dubell
EPISODE 3 : Hadria Gharib, Albelhamid Gharib et Marie-thérèse Polette
Albelhamid Gharib est né en 1930 à Biskra, dans le Sud de l’Algérie, où il devient un militant du PPA. Il arrive à Lyon en 1954 et fréquente le père Carteron qui l’aide à s’installer. Il milite au MNA, dont il devient le responsable régional, puis au FLN. Avec son épouse Hadria, il alerte les Français.es en les informant de la situation en Algérie et du sens de la guerre d’indépendance. Arrêté plusieurs fois, torturé par les policiers français rue Vauban, il prend la fuite vers la Suisse puis rejoint la fédération de France du FLN en Allemagne. Après un passage au Maroc, les Gharib rentrent en Algérie après l’indépendance.
Hadria Gharib est née en 1932 à Biskra. Dans une fratrie de 7 enfants, elle est la seule à être allée à l’école. Touchée par l’injustice et le comportement des colons à l’égard des Algérien.nes, elle devient sympathisante du PPA et développe une forte conscience politique. C’est lors de son arrivée à Lyon en juillet 1954 où elle retrouve son fiancé Albelhamid, qu’elle s’engage au MNA puis au FLN. Tout en élevant ses enfants, elle s’occupe de la conscientisation des Lyonnais.es. Déçue par l’Algérie, elle revient en France dans les années 1990.
Dans les premières années de la guerre, Marie-Thérèse Polette et son mari Jean sont des militant.es d’action catholique. Ils soutiennent d’abord la lutte des militants nationalistes algérien.nes en organisant avec eux des réunions où sont exposés les problèmes posés par la situation coloniale. Ils s’engagent ensuite dans une aide plus directe et participent au premier réseau d’aide au FLN mis en place à l’automne 1955. Le démantèlement de ce réseau en avril 1959 les conduit à prendre la fuite avec leurs enfants vers la Suisse, et à un parcours d’exil.
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