Intimité et post modernité…

Comment être sincère et rester pur quand l’art entre de plus en plus en collusion avec l’argent… et pas que l’art contemporain… le cinéma, le théâtre, la littérature.
Les œuvres sont à la fois très personnelles et très conformistes, je trouve.
Aujourd’hui, il arrive de plus en plus souvent que l’on connaisse des choses très intimes sur des gens que l’on ne connaît pas ou très peu. Rien ne nous oblige à le faire et pourtant, aujourd’hui il y a une sorte de surenchère aux confidences publiques… au partage de nos convictions les plus intimes.
A-t-on encore envie de protéger notre intimité ou au contraire trouvons-nous bien, important, d’afficher haut et fort nos convictions, nos pulsion, nos secrets ?:)
Ne sommes-nous pas arrivés avec l’ère des réseaux sociaux à l’époque sublime où le public et le privé se confondent ?
La vie telle qu’elle est, avec ses contradictions, ses erreurs, sa beauté, sans étiquette collée dessus, son mystère… ne nous intéresse-t-elle plus ?
Anton Tchekhov est né le 17 janvier 1860 à Taganrog, petite ville de Russie méridionale, sur la mer d’Azov.
il a fait des études de médecine, « je suis certain que le fait de m’être occupé de médecine a eu une sérieuse influence sur mon activité littéraire »
Il a toujours beaucoup écrit, pour des revues, des journaux, des nouvelles, des récits et des pièces de théâtre qui ont eu très vite du succès, et sont toujours très très souvent jouées : Oncle Vania, la Mouette, La Cerisaie, les Trois sœurs, la Demande en mariage.
la vérité et l’honnêteté sont à la base d’une bonne écriture, parce quelles sont avant tout à la base du comportement individuel et de l’action politique. Aucun avenir radieux, aucun amour du futur ne saurait justifier le mensonge. La lucidité, le refus de toute illusion, sur l’homme, la société, ou la religion.
Tchekhov ne pensait pas que les intellectuels étaient particulièrement bien placé pour donner des leçons et quand il voyait des écrivains et des intellectuels s’unir, dans quelque but que se fût, il sentait menacées la liberté et la largeur de vue. Il préférait un intellectuel libre à un intellectuel solidaire, car c’est seulement ainsi que sont possibles le respect voire l’amitié, ainsi que la compassion aux instants douloureux de l’existence.

Biblio
Anton Tchekhov conseils à un écrivain
choix de textes présentés par Piero Brunello
traduit du russe par Marianne Gourg
Anatolia Editions du rocher

SONS

Django Reinhardt Les yeux noirs
Pink Floyd On the turning away
Juan Diego Florez l’ivresse

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Correspondance