Lettre aux paysans sur la pauvreté et la paix, de Jean Giono
Le mois de mars c’est le mois du Printemps qui revient, nous allons parler des paysans donc de la vie…
Alerte! Voyez dans l’espace
Pourrit un zéro colossal:
C’est notre terre, camarades!
Alerte! Secouons nos âmes,
Frères battus, frères tenaces,
Tassés dans l’ombre des murailles.
S’il est lassé, coupe ce doigt!
L’aurore attend notre victoire.
Armand Bobin
« La civilisation des machines a pris l’homme au dépourvu. Elle s’est servie d’un matériel humain qui n’était pas fait pour elle. La tragédie de l’Europe au XIXème siècle et d’abord, sans doute de la France, c’est précisément l’inadaptation de l’homme et du rythme de la vie qui ne se mesure plus au battement de son propre cœur, mais à la rotation vertigineuse des turbines, et qui d’ailleurs s’accélère sans cesse. Les machines ne s’arrêtent pas de tourner, elles tournent de plus en plus vite et l’homme moderne, même au prix de grimaces et de contorsions effroyables, ne réussit plus à garder l’équilibre.
La civilisation des machines a-t-elle amélioré l’homme ? Ont-elles rendu l’homme plus humain ?
Georges Bernanos, La France contre les robots.
Lecture Lettre aux paysans sur la pauvreté et la paix de Jean Giono
RIDAN l’agriculteur (album Le rêve ou la vie 2003)
Jean FERRAT Que la montagne est belle.
Gérard MANSET Un jour être pauvre
On a commencé avec avec Armand Robin, on termine avec lui
Serrant notre univers dans nos crânes menus,
Nous avons tous marché la marche patiente.
Serrant nos volontés dans nos poings têtus
Nous voici tous vainqueurs. Le temps, éveillé, chante.
Les pas des travailleurs ont rajeuni l’aurore.
Lettre aux paysans sur la pauvreté et la paix de Jean Giono éditions Héros-Limité