Né en 1922, Pierre Cohendy s’engage dans la Résistance. Devenu avocat après la guerre, il approuve la cause de l’indépendance algérienne dont la lutte patriotique lui semble légitime, sans pour autant appartenir à un collectif. Il plaide à de multiples occasions pour des nationalistes algériens, dont certains sont condamnés à mort et guillotinés à la prison Montluc.
Pierre Cohendy témoigne des exécutions de ses clients algériens à la prison Montluc, à la fin de la guerre. Cinquante ans après les événements, son indignation reste intacte.