Secrets de correspondances Radio d'ici
Dans cette nouvelle correspondance je vais vous parler d’un curieux cabinet noir et d’une sacrée boîte jaune.
L’article 226/15 du code pénal indique que « le fait de supprimer, retarder ou de détourner des correspondances adressées à un tiers, ou d’en prendre connaissance frauduleusement est puni d’un an de prison et de 300 000 francs d’amende. »
Telle est la loi mais tout au long de notre histoire, le secret des correspondances ne fut pas toujours respecté.
Le cabinet noir est créé sous Richelieu en 1633, au nom de la raison d’État, car gouverner c’est prévoir et prévoir c’est savoir et à une époque où les sondages n’existaient pas, c’est en ouvrant et lisant les lettres qu’on pouvait connaître les petites histoires, les péripéties, les angoisses et aussi surveiller certaines personnes.
Le cabinet noir a disparu puis réapparu au cours de l’histoire. Officiellement il n’existe plus mais l’interception du courrier demeure. Elle est réalisée par des détectives privés, des policiers, ou des membres du contre espionnage.
La boîte jaune, c’est bien sûr la boîte aux lettres, à travers une nouvette de Sylvain Tesson, La lettre, nous suivons les péripéties de Maurice un postier de Romorantin et d’un jeune homme, pris de remords, qui voulait récupérer sa lettre de rupture dans la boîte… Mais Maurice lui raconte plein d’anecdote pour l’en dissuader.
Bibliographie
Yves Lecouturier : Histoire de la poste en France
Edition Ouest France
Sylvain Tesson S’abandonner à vivre
Collection Folio, édition Gallimard
Musique
Zombie The Cranberries
Renan Luce La lettre
Têtes raides : Ecris-moi